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International - Coopération - Partenariat

L’ambassadeur de France au Niger est rentré à Paris selon le ministère Affaires étrangères

 L’ambassadeur de France au Niger Sylvain Itté, dont les militaires au pouvoir à Niamey réclamaient le départ depuis fin août, est arrivé à Paris mercredi 27 septembre 2023, au terme d’un long bras de fer entre les deux pays, a annoncé le ministère des Affaires étrangères français à l’AFP.

La cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, « l’a reçu au Quai d’Orsay pour le remercier de son action et de celle des équipes qui l’entouraient au service de notre pays, dans des conditions difficiles », souligne le ministère dans une déclaration écrite à l’AFP.

Après plusieurs semaines de bras de fer avec le régime nigérien issu d’un coup d’Etat fin juillet, Paris a fini par rappeler son ambassadeur, qui a quitté Niamey avec six collaborateurs mercredi « vers 4 heures du matin » (03H00 GMT), avait indiqué plus tôt à l’AFP une source diplomatique.

Dimanche soir, le président français Emmanuel Macron avait annoncé le retour à Paris de M. Itté « dans les prochaines heures ».

Les militaires nigériens exigeaient le départ du diplomate français et lui avaient retiré son immunité et son visa diplomatiques, mais Paris refusait jusqu’alors de le rappeler.

La France fait valoir depuis le coup d’Etat qu’elle ne reconnaît pas la légitimité des militaires au pouvoir et que son interlocuteur reste le président renversé Mohamed Bazoum.

Emmanuel Macron a d’ailleurs réaffirmé mercredi son « soutien » à Mohamed Bazoum lors d’un entretien avec Hassoumi Massaoudou, ministre des Affaires étrangères du gouvernement renversé, a rapporté l’Elysée.

Le chef de l’Etat a souligné « la détermination de la France à poursuivre ses efforts auprès des chefs d’État de la Cedeao et de ses partenaires européens et internationaux pour un retour à l’ordre constitutionnel au Niger », selon la présidence française.

(Source : AFP-https://www.aib.media/lambassadeur-de-france-au-niger-est-rentre-a-paris-ministere-affaires-etrangeres-a-lafp/)

 

 

La France retire ses forces du Niger dans des conditions « humiliantes » : Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national
Des erreurs dans la politique étrangère de la France en Afrique ont mené dans une impasse, ce qui force Paris à rappeler ses diplomates et retirer ses troupes du Niger dans des conditions humiliantes. C’est ce qu’a déclaré à France Inter la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen.

« Ce n’est pas une décision, a-t-elle indiqué à la radio. C’est malheureux, parce qu’en réalité on est en train de se faire éjecter d’Afrique. Mais on n’a pas d’autre choix. On fait partir notre ambassadeur, nos militaires dans les conditions qui sont humiliantes. Et tout ça c’est un échec absolument considérable de la diplomatie française. »

Selon elle, Emmanuel Macron a pensé que la junte était plus fragile et que la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) interviendrait pour rétablir l’ordre constitutionnel, mais rien de tel ne s’est produit.

« Il a commis une erreur d’analyse et ne peut pas faire autrement que d’annoncer ce départ », a expliqué Mme Le Pen.

Début août, les militaires arrivés au pouvoir ont dénoncé les accords militaires avec Paris sur le stationnement de l’armée française et ont exigé le retrait du contingent. La France n’a pas reconnu ces exigences étant donné que les accords sur le déploiement de militaires avaient été signés avec les anciennes autorités du Niger, qu’elle considère comme les uniques légitimes.

Le 24 septembre, le président français Emmanuel Macron a annoncé le retrait des troupes françaises du Niger d’ici la fin de l’année. Il a ajouté que Paris rappelait son ambassadeur du pays.

 

(Source : TASS-https://www.aib.media/la-france-retire-ses-forces-du-niger-dans-des-conditions-humiliantes-marine-le-pen/)

Washington ne qualifie pas les événements au Niger de coup d’État

Les États-Unis refusent de qualifier le renversement du pouvoir au Niger en juillet dernier de coup d’État parce qu’ils ne veulent pas interrompre leur coopération militaire avec ce pays dans une région stratégiquement importante où les intérêts de Moscou et de Washington s’affrontent. Cette opinion a été exprimée par l’éditorialiste de l’agence Bloomberg Andreas Kluth dans un article.

« Les États-Unis refusent de qualifier de coup d’État la prise de pouvoir militaire – mutinerie, putsch, renversement du gouvernement – appelez-le comme vous voulez, qui a eu lieu au Niger il y a deux mois. Car l’utilisation de ce terme obligerait l’Amérique à suspendre sa coopération militaire avec un pays situé dans la région du Sahel, stratégiquement importante en Afrique », a-t-il indiqué.

M. Kluth note que les intérêts de Moscou et de Washington s’opposent dans cette région. Selon lui, il y a plus de 1.000 soldats américains au Niger, ainsi qu’une base de drones moderne. Toutefois, écrit M. Kluth, le gouvernement américain n’a pas encore déterminé la position que Washington devait adopter en Afrique de l’Ouest à l’avenir: « continuer à jouer le rôle d’un gendarme bienveillant » ou réduire ses activités dans la région.

Comme le note l’auteur de l’article, les positions des puissances occidentales sur l’Afrique diffèrent. La France et les États-Unis sont « des acteurs distincts avec des intérêts et des méthodes différents ». Selon M. Kluth, la France est « détestée » au Sahel, tandis que les États-Unis ne sont « tout simplement pas fiables ». Il estime donc que Washington ne doit pas mener la même politique que Paris à l’égard du Niger. Selon M. Kluth, les États-Unis « ont une responsabilité mondiale qui les oblige à rester au Niger ».

Le 24 septembre, le président français Emmanuel Macron a annoncé que son pays refusait toute coopération militaire avec les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger et qu’il avait l’intention de retirer ses forces armées du pays d’ici la finde l’année.

 

(Source : TASS-https://www.aib.media/washington-ne-qualifie-pas-les-evenements-au-niger-de-coup-detat-politique/)

Mali : Le pouvoir annonce le report de la présidentielle prévue en février 2024

Le pouvoir au Mali a annoncé lundi 25 septembre 2023 le report de la présidentielle prévue en février 2024 et censée marquer le retour des civils à la tête de ce pays en proie au jihadisme.

Les dates initialement retenues du 4 et du 18 février 2024 pour les deux tours « connaîtront un léger report pour des raisons techniques », a dit le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, dans une déclaration lue devant des journalistes à Bamako.

Les autorités citent parmi ces « raisons techniques » des facteurs liés à l’adoption en 2023 d’une nouvelle Constitution et à la révision des listes électorales, mais aussi un litige avec une société française, Idemia, impliquée selon elles dans le processus au niveau du recensement.

« Les nouvelles dates de l’élection présidentielle feront l’objet (d’un) communiqué ultérieurement », dit le gouvernement.

 

(Source : AFP-https://www.aib.media/mali-le-pouvoir-annonce-le-report-de-la-presidentielle-prevue-en-fevrier-2024/)

Le gouvernement burkinabè suspend la diffusion de tous les supports du journal Jeune Afrique

Le gouvernement a interdit à compter de lundi 25 septembre 2023 et jusqu’à nouvel ordre, la diffusion de tout support du journal Jeune Afrique au Burkina Faso, après des séries d’articles insinuant des grognes dans les casernes.

Le communiqué intégral :

« Le Gouvernement burkinabè se désole de la publication ce lundi 25 septembre 2023 d’un nouvel article mensonger sur le site du journal Jeune Afrique, intitulé : « Au Burkina Faso, toujours des tensions au sein de l’armée ».

Cette publication fait suite à un article précédent dudit journal sur le même site à la date du jeudi 21 septembre 2023, dans lequel Jeune Afrique alléguait que « Au Burkina Faso, la grogne monte dans les casernes ».

Ces affirmations faites à dessein sans l’ombre d’un début de preuve, n’ont pour seul but que de jeter un discrédit inacceptable sur les Forces armées nationales et par-delà l’ensemble des Forces combattantes qui se battent avec abnégation pour la souveraineté et la dignité de notre peuple sur la terre libre du Burkina.

En faisant délibérément le choix de la contre-vérité et de la manipulation grotesques, dans la négation totale de toute éthique professionnelle du journalisme, Jeune Afrique a choisi son camp, celui de l’intoxication et de la désinformation orchestrées par des officines occultes dont les maîtres à penser essaient de semer le chaos dans notre pays pour mieux l’asservir et l’exploiter.

Le devenir historique du Burkina Faso n’est pas tributaire des états d’âme de journalistes égarés et la cabale médiatique lancée contre notre pays et nos vaillantes forces de défense et de sécurité se heurte, pour le malheur de ses initiateurs et de leurs commanditaires, à la vigilance de notre peuple et du Gouvernement de Transition qui a ainsi décidé en toute responsabilité de la suspension jusqu’à nouvel ordre de tous les supports de diffusion de Jeune Afrique au Burkina Faso à compter de ce lundi 25 septembre 2023.

Le Gouvernement restera intraitable avec tout acteur médiatique qui mettra sa plume au service d’intérêts étrangers à ceux du peuple burkinabè. Il rassure les populations qu’il reste viscéralement attaché à la défense des intérêts vitaux de notre peuple et s’assumera chaque fois que l’intérêt supérieur de la Nation le commande. »

Ouagadougou, le 25 septembre 2023, le porte-parole du gouvernement burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel OUÉDRAOGO.

 

(Source : Agence d’information du Burkina-https://www.aib.media/le-gouvernement-burkinabe-suspend-la-diffusion-de-tous-les-supports-du-journal-jeune-afrique/)