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Espace jeunes

Mariage et grossesse précoces : plus de 12 000 adolescents, désormais « maîtres » de leur décision

L’Organisation non gouvernementale (ONG) Save the Children a organisé le mardi 26 septembre 2023, à Bobo-Dioulasso, un atelier-bilan du projet « Mon corps. Ma décision. Mes droits : réduire les mariages d’enfants, précoces et forcés en Siéra Léone et au Burkina Faso ». Cet atelier qui a réuni toutes les parties prenantes, marque la fin des quatre années d’exécution dudit projet dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades.

Le projet « Mon corps. Ma décision. Mes droits : réduire les mariages d’enfants, précoces et forcés en Siéra Léone et au Burkina Faso », implémenté par l’Organisation non gouvernementale (ONG) Save the Children international au Burkina Faso et en Siéra Léone, est à son terme. Mis en œuvre dans les Cascades et les Hauts-Bassins, le projet a permis le renforcement des connaissances de plus de 12 000 adolescents dans 30 « espaces sûrs » et la formation de plus de 1 500 acteurs communautaires dont des leaders religieux et coutumiers, des champions d’égalité de genres, des groupes communautaires de femmes et de filles.

C’est ce qui ressort d’un atelier organisé par Save the Children, le mardi 26 septembre 2023 à Bobo-Dioulasso, dans le cadre de la clôture dudit projet financé par le Canada à hauteur de 5,5 milliards F CFA et mis en œuvre au Burkina Faso avec l’appui de partenaires tels que les associations MAIA (Hauts-Bassins) et Munyu (Cascades), en collaboration avec les services gouvernementaux. Conseillère technique genre du projet, Sylvie Valian, a expliqué que le projet s’est construit autour de trois grands piliers. Le pilier 1 a consisté à « accroitre le pouvoir de décision des adolescentes y compris les plus marginalisées, en matière de mariage et de grossesse ».

Le pilier 2 a visé à « améliorer l’environnement social pour que les adolescentes, y compris les plus marginalisées puissent prendre leurs propres décisions en matière de mariage et de grossesse ». Avec le pilier 3, il s’est agi de « renforcer l’environnement institutionnel pour accélérer l’action sur l’égalité des sexes et la prévention du mariage d’enfant précoce et forcé ».

30 espaces sûrs mis en place

Pour la représentante de l’ambassade du Canada au Burkina Faso, Joanie Portelance, ce projet est important car il a permis d’accroitre le pouvoir de décision des adolescentes afin qu’elles puissent déterminer leur propre avenir et exercer leurs droits.

« Le Canada est heureux d’avoir pu appuyer les ministères impliqués dans les actions de prévention et de réponse aux mariages d’enfants et grossesses précoces », a-t-elle affirmé. Elle s’est réjouie des résultats atteints par l’équipe du projet et ce, malgré le contexte difficile du Burkina Faso. Selon ses dires, 30 « espaces sûrs » ont été mis en place dans les régions des Cascades (16) et des Hauts-Bassins (14).

Des espaces dans lesquels, a-t-elle expliqué, des filles et des garçons ont participé à des programmes sur les compétences de vie, les normes de genre et la santé sexuelle et reproductive. Le représentant du directeur-pays de Save the Children, Serge Andriamandimby, a apprécié positivement le bilan du projet. Save the Children, a-t-il rassuré, est engagé à continuer à travailler pour les enfants au Burkina Faso à leur offrir des opportunités pour leur avenir.

Cela, a-t-il précisé, que ce soit dans l’éducation, la santé, la nutrition ou leur protection contre toutes formes de violences. Kindo Kadisso, jeune fille issue de « l’espace sûr » de Bama, a représenté les bénéficiaires à l’atelier de clôture. « Grace aux enseignements que nous avons reçus et aux formations dispensées à nos communautés pour renforcer la sensibilisation, nous avons pu grandir en tant qu’individus et en tant que collectivité », a-t-elle déclaré.

 

(Source : Alpha Sékou BARRY-Yeli Valentine KAM (Stagiaire)-https://www.aib.media/regions/2023/09/27/mariage-et-grossesse-precoces-plus-de-12-000-adolescents-desormais-maitres-de-leur-decision/)

SND : 362 Appelés formés dans des métiers, prêts pour l’emploi

Le Premier ministre  Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla a présidé le vendredi 22 septembre 2023 à Dédougou, la cérémonie de démobilisation de 362 Appelés de la 77e promotion issue des centres de formation et de production du Service national pour le développement (SND).

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362 Appelés de la 77e promotion du Service national pour le développement (SND) sont aptes à l’emploi ou à s’auto-employer.

Formés dans les métiers de la maçonnerie, de la soudure, de la menuiserie, de la mécanique, de l’électricité en bâtiment et la protection privée dans les centres de formation et de production de Badala (Boucle du Mouhoun) et Loumbila (Plateau central), ils ont promis ce vendredi 22 septembre 2023 au chef du gouvernement, Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, de se battre pour réussir leur vie.

Et ce, avec les compétences acquises dans les centres du SND. La formation a duré une année et a été sanctionnée par un certificat de qualification professionnelle.

Les appelés repartent aussi, chacun avec un permis de conduire et un livret d’un compte d’épargne. « Nous sommes aujourd’hui des citoyens valeureux, prêts à affronter le monde de l’emploi », a laissé entendre leur délégué, Moctar Kondé.

Il a souhaité que le Premier ministre appuie le SND pour la réalisation de ses missions nobles au profit de la jeunesse.

Car, a-t-il indiqué, les apprenants connaissent des difficultés telles que le manque de matières premières pour l’apprentissage dans les ateliers, le problème de nourriture et de produits pharmaceutiques.

Des préoccupations qui sont connues par le directeur général du SND, le Colonel-Major Mathieu Benao qui dit travailler à trouver des solutions.

D’ores et déjà, il a précisé qu’une micro-assurance qui prend en compte la couverture maladie est mise en œuvre au profit des apprenants.

Egalement, avec des partenaires, a-t-il poursuivi, son service œuvre à offrir des infrastructures aux apprenants des centres de Loumbila, de Badala. Il prévoit même l’ouverture d’un centre à Samandéni dans les Hauts-bassins.

Le gouverneur de la région, Babo Pierre Bassinga, ainsi que le parrain, le chef de Canton de Dédougou, ont tour à tour, exprimé leur fierté de recevoir le Premier ministre dans la localité.

Car, pour eux, cela constitue la toute première fois qu’un chef du gouvernement préside la démobilisation des Appelés formés à Badala.

Le représentant du parrain, Pierre Dakuyo a souligné que la formation étant un impératif de développement, toute initiative dans ce sens sera soutenue. Il a d’ailleurs plaidé auprès des autorités pour que les produits fabriqués par les apprenants puissent être utilisés dans les administrations publiques.

Dans le discours du Premier ministre, livré par la présidente du conseil d’administration du SND, Aguiratou Tou/Nana, elle a rappelé l’importance de la formation professionnelle dans la lutte contre le chômage des jeunes. C’est pourquoi, a-t-elle précisé que le gouvernement poursuivra les initiatives dans ce sens. Elle pense que la formation professionnelle ouvre la voie à des métiers et à l’auto-emploi. Mme Tou a invité les jeunes au don de soi, à l’excellence dans ce qu’ils entreprendront.

 

(Source : Agence d’information du Burkina-ASD/ata-https://www.aib.media/snd-362-appeles-formes-dans-des-metiers-prets-pour-lemploi/)

Promotion de la paix et la cohésion sociale : Les jeunes de Gourcy se mobilisent

Le Conseil communal de la jeunesse (CCJ)  de Gourcy a organisé le mardi 12  septembre 2023 à Gourcy, une journée dédiée à la  promotion de la paix et la cohésion sociale, a-t-on constaté sur place.

Des jeux de société, une rue marchande, un thé-débat et des  prestations de la troupe humoristique  »Techno Comédie  » ont marqué la journée de promotion de la paix organisée par le Conseil communal de la jeunesse (CCJ) de Gourcy.

Pour le président du CCJ Abdoul Kabirou Savadogo, cette initiative vise à offrir aux jeunes une cadre d’épanouissement et de fraternité, toute chose qui selon lui, contribuera à renforcer les liens sociaux et partant, à renforcer le vivre ensemble entre les jeunes dont la plupart sont des déplacés internes.

A l’en croire, cette activité a été organisée avec l’appui de l’Association monde rural (AMR) chargée  de la mise en œuvre du Projet communautaire pour le relèvement et la stabilisation dans le Sahel (PCRSS) dans la région du Nord.

Il faut rappeler que la commune de Gourcy a accueilli de nombreux Personnes déplacées internes (PDI) du fait de l’insécurité qui a durement touché la province du Zondoma.

 

(Source : Agence d’information du Burkina-https://www.aib.media/burkina-promotion-de-la-paix-et-la-cohesion-sociale-les-jeunes-de-gourcy-se-mobilisent/)

Journée de salubrité : Des jeunes assainissent l’hôtel administratif de Dédougou

Des jeunes de Dédougou ont nettoyé, le samedi 16 septembre 2023, l’hôtel administratif de la ville. Et ce, à l’occasion de la commémoration en différé de la Journée mondiale pour la protection de l’éducation contre les attaques.

 

Des jeunes ont fait œuvre utile au profit des travailleurs de l’hôtel administratif de Dédougou, un bâtiment abritant une dizaine de services déconcentrés de l’Etat. En effet, ce samedi 16 septembre 2023, munis de machettes, de dabas, de râteaux et avec des tricycles, ils ont débarrassé les lieux de ses mauvaises herbes et ordures. Cette opération a été initiée par des membres de l’Association des jeunes pour la promotion de l’entreprenariat, la solidarité et l’écocitoyenneté de la Boucle du Mouhoun (AJPESE) en collaboration avec SOS/Jeunesse et défis, dans le cadre de la commémoration en différé de la Journée mondiale pour la protection de l’éducation contre les attaques.

Pour le président de l’AJPESE, Zépherin Gnoumou, Il s’agit à travers ce geste, d’assainir un domaine public. Avec l’insécurité dans la région, a-t-il dit, il n’est pas intéressant de voir des hautes herbes et des arbustes dans un service. Il a rappelé que son association, en plus de promouvoir l’entreprenariat, se donne pour mission de cultiver la solidarité entre ses membres et envers les autres. D’où cette manifestation de sa solidarité envers les travailleurs de l’hôtel administratif.

L’AJPESE, a-t-il dit, prévoit mener également des sensibilisations sur les déchets plastiques, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de renforcement de la résilience des communautés touchées par les conflits et le changement climatique « Sini-Gnèsigui » qui couvre la période 2022-2025. Il est implémenté par Save The Children Burkina Faso avec des partenaires locaux parmi lesquels SOS/Jeunesse et défis.

Selon le représentant de SOS/Jeunesse et défis, Léonard Ouédraogo, plusieurs autres activités ont été menées lors de la commémoration de cette journée dont le renforcement des capacités en situation d’urgence d’une vingtaine de jeunes. Toute chose qui va susciter leur engagement à une meilleure protection de la jeunesse dans un contexte de conflit, de migration et de violences basées sur le genre. Egalement une pièce théâtrale a été jouée au profit des communautés sur la protection de l’enfant.

 

(Source : Adama SEDGO-https://www.aib.media/regions/2023/09/19/journee-de-salubrite-des-jeunes-assainissent-lhotel-administratif-de-dedougou/)